ZIKA+ MICROCEPHALIE = Proposition d’AVORTEMENT

Proposition d'article pour une chronique radio

L’apparition du virus zika depuis 1947 est aujourd’hui en plein cœur de l’actualité. Et ce, à cause de l’épidémie qui sévit en Amérique centrale et du sud depuis Mai 2015. Cette épidémie qui se développe depuis 2007 avec près de 5000 cas en Micronésie, n’a pas plus attirée l’attention et motivée des recherches sur la forme de prévention qui pourrait l’éradiquer. Le fait étant qu’elle n’était qu’une épidémie dans un endroit précis, avec des symptômes bénignes.

L’AEDES AEGYPTI AURA RAISON DES PAYS PAUVRES ET DE SES FEMMES.

70 à 80% des porteurs de la virose Zika ne développent aucun symptôme selon les informations de l’institut Pasteur. Sinon, des troubles modérées qui ne sont traités que par symptômes détectés. Les cas les plus importants étant la paralysie due au syndrome de Guillain-Barré, et celui des femmes enceintes qui sont susceptibles de transmettre le virus à leur enfant, provoquant de graves anomalies sur leur développement cérébral.

Alors qu’il est clair, que d’autres causes de ces anomalies cérébrales plus ou moins graves sont connues par les médecins. On dira juste que le cas des bébés brésiliens atteints de cette fœtopathie sévère pouvant leur causer des handicaps importants à la naissance n’a pour autre solution que l’interruption de la vie de ces enfants à naitre. Sous prétexte que la prévention à elle seule ne suffit pas et qu’aucun traitement n’est possible pour l’enfant contre les conséquences de l’infection.

Etre femme, et mère dans un pays pauvre et en voie de développement est un perpétuel combat quotidien. Entrons donc dans des clichés : pourquoi avoir à s’occuper d’un enfant? Pis encore, d’un enfant avec de lourds handicaps. La morale scientifique voudrait que le droit à l’avortement en milieu dit sécurisé soit un moyen de ralentir une infection et de prévenir une anomalie de croissance qui peut avoir d’autres raisons. Comprenons nous bien. Le 05 février, l’ONU demande aux pays concernés par l’épidémie d’autoriser l’avortement spécifiquement pour les femmes déjà atteintes du virus et qui ne désirent pas garder l’enfant à naitre suite à une détection de possibles malformations chez les enfants à naître. Par extension, l’autorisation de la contraception pour annuler le risque.

Comment dire, l’urgence dans cette possible pandémie qui pointe du nez est de trouver le moyen de prévenir la piqure de l’Aèdes. Mais tous les médecins, L’OMS en premier s’accordent à dire que rien n’est faisable.

Oui bien sûr! On devrait tous sortir vêtus comme des cosmonautes pour ne pas se faire piquer. Car, pour avoir grandi dans un pays tropical, rien n’empêche un moustique de vous piquer. Mais, Est-ce que vulgariser l’avortement et la contraception règle le problème de l’expansion Zika ?